dimanche 4 décembre 2011

La CAQ ou le mirage d'un plan économique

La CAQ propose le développement économique du Québec selon un plan qui sent le réchauffé.  Avec peu d’idées nouvelles. Selon monsieur Legault, la politique économique de la Coalition repose sur l’idée qu’il faut créer davantage de richesse au Québec. Les Québécois, s’ils veulent rester maîtres de leur destin tout en améliorant leur rapport de force au sein de la fédération canadienne, doivent améliorer leur situation économique et se donner les moyens de leurs ambitions. Cet énoncé démontre très bien que monsieur Legault courtise le vote fédéraliste déçu du Parti Libéral et rassure les adéquistes par son option. Dans son énoncé, il utilise des mots comme, maitres de leur destin, un terme cher aux souverainistes.

Son plan d’action économique débute par son plan d’action en éducation.  Cela veut-il dire que les résultats économiques seront atteints qu’une fois le plan en éducation bien réalisé?  Les résultats économiques risquent d’attendre. Il est impératif d’améliorer le système d’éducation et les programmes de formation de la main-d’œuvre. Il faut valoriser les études professionnelles, techniques et scientifiques, et maintenir un dialogue fructueux entre les institutions d’enseignement, les travailleurs et les entreprises, dont les besoins de formation varient rapidement et il faut développer davantage la culture entrepreneuriale au Québec. Ce virage entrepreneurial doit sensibiliser les Québécois à l’importance de rester propriétaires de leur économie. Il n’y a rien de nouveau avec cet énoncé, ce discours le PQ et le PLQ l’ont tenu auparavant et tout parti politique aura dans son discours une approche similaire car qui peut être contre la vertu.

Jacques Pariseau avait très bien compris le rôle de notre levier économique qu’est la CDPQ. Jean Charest l’a renié. Comment les libéraux déçus vont-ils interpréter cet énoncé économique de monsieur Legault? La Caisse de dépôt et placement du Québec doit contribuer de manière éclairée à ce que l’économie du Québec en soit une de propriétaires et non de succursales. C’est aussi nous assurer que nos ressources naturelles contribuent pleinement à notre richesse collective et que la propriété de nos meilleures terres agricoles reste au Québec. La Coalition propose la création d’un Fonds des ressources naturelles du Québec disposant d’un budget de 5 milliards de dollars.

Quand on regarde avec du recul la situation politico-économique du Québec, il n’est pas surprenant de réaliser que la chicane interne au PQ est indirectement lié au pouvoir de Montréal sur les régions. Que les plus gros problèmes de collusion se passent sur l’île et autour de Montréal alors que la majorité des électeurs au Québec proviennent des régions.  Ceux-ci en ont ras-le-bol de payer pour les erreurs de Montréal. L’opposition stérile entre Montréal et le reste du Québec doit cesser. La métropole, Montréal, doit servir de locomotive économique pour le Québec. Lancer un plan de développement pour la grande région de Montréal qui comprend un programme d’infrastructures (incluant le transport en commun) et la mise sur pied d’une équipe réunissant, entre autres, les ressources de Montréal International et d’Investissement-Québec.
Pour calmer les régions monsieur Legault n’a trouvé mieux que… Un véritable plan de croissance économique des régions sera donc mis en place. Comment on ne le sait pas.  On verra…

Il faut mettre fin à la spirale de l’endettement public. Une façon d’y mettre fin, est par cette enquête publique sur la collusion dans le domaine de la construction qui permettra de réduire sensiblement la dette publique. Il faut faire des efforts significatifs pour rembourser la dette du Québec en lui consacrant pas 25 %, mais bien 100 % des nouvelles redevances sur les ressources naturelles. Quel est la véritable position de la CAQ sur le développement de nos richesses naturelles pétrolières et minières?  La CAQ suggère à Hydro-Québec de ne pas remplacer les 6000 départs à la retraite prévus d’ici 2018.

Avec un plan d’action économique plutôt faible, pourquoi l’électorat accorderait son vote à un copié-collé de ce qui se fait actuellement dans les différents autres partis?  Est-ce le passé entrepreneurial et la fortune de monsieur Legault qui rassure cet électorat?  Pourtant madame Marois est aussi indépendante de fortune. Alors je me demande si à quelque part monsieur Claude Pinard n’avait-il pas raison de penser qu’il y a encore des gens qui seraient mysogines mais sans se l’avouer. Publiquement ils nieront mais en cercle fermé, le discours est tout autre, et ouvre la porte à des attaques médiatiques sans vergogne.

Roger Kemp.  04-12-11.

samedi 3 décembre 2011

Doit-on donner un chèque en blanc?

Un chèque en blanc.

Je suis allé surfer sur le site de la Coalition Avenir Québec pour prendre connaissance de leur plan d’action.  Je veux comprendre pourquoi le Québec s’apprête à donner un chèque en blanc à cette formation selon les sondages. Tout bon gestionnaire ne donnera jamais un chèque en blanc s’il n’est pas convaincu que le plan d’action est suffisamment détaillé pour lui permettre de comprendre comment se fera l’application de celui-ci.  Sans détails précis, point de chèque en blanc si vous êtes un bon gestionnaire.

Selon la Coalition, un constat fondamental s’impose d’emblée : la division actuelle des Québécois les affaiblit.  Permettez-moi de riposter car la référence à la division est-elle en rapport au nombre de partis politiques ou à la division à l’intérieur desdits partis politiques?  Je vous ferai remarquer que démocratiquement, il y avait, il y a et aura toujours une division des populations comme dans les autres provinces. Vous rajoutez : Le débat sur l’avenir constitutionnel se trouve dans une impasse. Ni le renouvellement du fédéralisme ni l’accession du Québec à la souveraineté, ne sont possibles dans le contexte actuel ou dans un avenir prévisible. Poursuivre ce débat dans ces circonstances ne sert plus les intérêts de la population. Selon moi tant et aussi longtemps que la souveraineté n’a pas été utilisée comme mode de gestion, on ne peut prétendre que nous sommes dans une impasse.  Nous n’avons comme preuve actuellement que les résultats décevants d’un système fédéral. Tant et aussi longtemps que nous n’aurons pas fait la souveraineté nous ne pourrons comparer les deux systèmes.

Vous dîtes un peu plus loin dans votre plan : Le gouvernement du Québec doit prendre ses responsabilités. Il doit le faire pour développer le potentiel humain des Québécois, favoriser la croissance économique, accroître l’efficacité de nos grands réseaux publics, moderniser au meilleur coût les infrastructures et promouvoir l’héritage culturel et linguistique du Québec. Encore là, tous les partis politiques diront comme vous.  Chacun des partis politiques veut développer le potentiel humain et favoriser la croissance économique du Québec, etc.  Je vous précise que dans un système fédéral de plus en plus centralisateur, le mandat devient de plus en plus difficile. Vous rajoutez : L’objectif de la Coalition était de susciter un débat d’idées, d’interpeller les élus actuels sur la nécessité de poser un diagnostic sans complaisance sur le Québec d’aujourd’hui, puis d’avoir le courage de prendre des mesures audacieuses pour le sortir du déclin tranquille dans lequel il est engagé. Ce déclin auquel vous faites référence est sans contredit l’œuvre du système fédéral qui de la nuit des longs couteaux à aujourd’hui continue d’empêcher le Québec de prendre complètement son envol car il sait très bien que nous pouvons effectivement être autonome sans le fédéral. Un rapport a clairement démontré qu’une accession à la souveraineté nous placerait au 17ème rang, en développement économique, des pays de l’OCDE.

Éducation
La Coalition propose d’améliorer la formation des enseignants et de hausser leur salaire de 20 %. Cette dernière mesure attirera les meilleurs talents et procurera à ceux qui se dévouent à leur tâche une reconnaissance à la mesure de leurs efforts.
L’objectif de cette mesure n’est pas de lier le salaire à un quelconque indice de performance, de congédier des enseignants ou de menacer leur sécurité d’emploi.
Des mécanismes spécifiques pourraient être mis en place pour éviter toute forme d’arbitraire dans les cas exceptionnels de congédiement. Je me suis fait la réflexion suivante : Dans le domaine de la santé, on applique cette règle d’un salaire majoré des médecins. Cela a-t-il eu pour effet que notre système de santé s’est amélioré? Force est de constater que non. La CAQ fait fausse route dans son constat du système d’éducation.

Le décrochage scolaire reste trop élevé au Québec. Les solutions proposées par la
Coalition s’attaquent à certaines des causes profondes de ce problème. Or, le décrochage est plus élevé chez les élèves issus d’un milieu socio-économique moins favorisé. Une partie de la réponse au constat du problème en éducation et surtout concernant le décrochage scolaire est dans le réajustement de nos politiques en matière de lutte contre la pauvreté.  Il est tempos d’agir en ce sens. Des actions concrètes de lutte à la pauvreté s’imposent.

Le sous-financement chronique des universités québécoises est le résultat d’une perspective à courte vue. Des actions vigoureuses, imaginatives et adaptées aux réalités de tous les intervenants s’imposent. Lesquelles ??? Doit-on donner un chèque en blanc.

Dans un prochain texte j’aborderai le plan d’action de la CAQ sous la rubrique économie.

Roger Kemp. 03-12-11.

vendredi 18 novembre 2011

Avis aux échangistes électoraux

Le 2 mai derniers les échangistes se sont manifestés en votant massivement pour le changement.  C’est vrai qu’il est bon parfois de changer la couleur de son environnement juste pour faire changement. Étais-ce vraiment du changement? On verra bien ce que cela nous donnera.   
Tant qu’à faire du changement, pourquoi ne pas faire le ménage? 
Malgré, que ma chambre était dans un état presque parfait je dirais même qu’à 93,08% on est presque parfait, on a porté attention qu’aux taches comme si tout le reste était vain. Il y avait  4 à 5 petites taches récalcitrantes  qui refusaient un changement ordonné. Eux voulaient plutôt démolir la chambre au lieu de sortir le savon pour laver ce qui pouvait être sale et le faire en famille.  Fallait-il alerter les medias pour si peu?  Ils ne pouvaient pas mieux trouver comme allié pour passer à l’étape de la démolition.  Le mot clé : on veut du CHANGEMENT. Qu’importe la couleur, la forme, la disposition; on veut du changement. On a verra pour la suite.
Au cas-où, il y aurait des vices de procédure dans la démolition, on a construit juste à côté d’autres chambres beaucoup moins grandes avec peu de fenêtres pour voir plus loin. On a construit une plus grande et possiblement la jumeler avec une plus petite. On va enlever quelques meubles et, placer les autres meubles, autrement juste pour faire changement. On va utiliser des nouveaux matériaux recyclés, cela fera très novateur. Même si on ne connait pas la valeur réelle des composantes de ce nouveau matériau, on est séduit par son look « écono-enviro-nouveau ».  Enfin du changement ! On verra pour la suite.  On verra.
Dans le fond, ce n’est pas du changement que nous faisons avec tout ce chambardement,, c’est du cosmétique. Oui du cosmétique, un genre de lifting royal à un système fédéral mal vieillit  ne partageant plus les valeurs qui font des québécoises et québécois un peuple distinct. 
Le vrai changement, le seul changement possible est à l’extérieur de ce système canadien.  Le jour où les échangistes se donneront les vrais outils pour leur développement futur, alors nous pourrons parler d’un véritable changement, entretemps ce n’est que du cosmétique.
Roger Kemp, Trois-Rivières le 18 novembre 2011.

mercredi 9 novembre 2011

Le rendez-vous électoral de Bonaventure

À bien y regarder, appeler une élection partielle un 5 décembre sera probablement un casse-tête pour le Parti Libéral de Jean Charest.  Hormis le fait que nous sommes dans un château fort libéral, la participation au scrutin sera, fort probablement faible.  Dans un tel cas, qui est favorisé?
D'un côté une impopularité de Jean Charest depuis le début de 2011 dans les sondages, la grogne engendrée par la population dans le traitement et la volteface du gouvernement dans la mise en place de la  Commission sur la construction et le financement des partis politiques, le dévoilement d'une collusion potentielle entre les compagnies d'asphalte en Gaspésie sont d'autant de béquilles que la population de Bonaventure jugera le 5 décembre prochain.
De l'autre côté un Parti Québécois, malmené surtout par la presse tant qu’écrite qu’électronique, qui cherche à se donner une union des forces souverainistes, voit déjà un Québec Solidaire opposer un candidat espérant aller chercher ce vote de certains souverainistes insatisfaits de la situation actuelle.  On peut facilement imaginer qu’une alliance entre souverainistes aurait tout un poids dans le résultat électoral.  D’autant plus que la machine péquiste est en meilleure position pour faire sortir son vote le jour J. 
Tout se jouera sur la machine derrière le candidat. 
En ce sens je comprends très bien le report à la fin de janvier 2012 du Conseil National du PQ.  Si chaque député péquiste apporte sur le terrain tout son poids explicatif des enjeux, le Parti Québécois peut espérer une amélioration du pourcentage de son vote dans ce comté et pourquoi ne pas espérer arracher ledit comté.  Madame Marois joue gros et elle le sait, mais elle est une battante et comme un amiral sur son bateau elle saura assumer le résultat.
Il y aura aussi un candidat adéquiste qui devra probablement tout en dénonçant les politiques gouvernementales, expliquer que s’il est élu, il le sera le temps d’une fusion avec la CAQ.  Donc il devra défendre un programme qui ne le sera plus quelques mois plus tard.  À quel point la machine adéquiste sera derrière son candidat ? Avec autant d’incertitude cela devient un vote aveuglément risqué.
L’inconnu qui sera le facteur le plus important est certainement la météo.  Advenant une mauvaise température ce jour là tout devient possible pour qui croit en ses capacités. Laissons la population de Bonaventure décider par elle-même.

mardi 1 novembre 2011

Voter pour des valeurs ou un chef.

Augmenter le salaire des enseignants tel que préconisé par François Legault serait selon lui la façon de faire pour s’assurer de la réussite des élèves à l’école. Je vous avouerai que je suis très perplexe face à cette éventualité.  Je côtoie le domaine de l’enseignement depuis plus de vingt ans et je suis en mesure d’affirmer que monsieur Legault fait fausse route avec son affirmation.  Il semble vouloir nous convaincre que la réussite n’est qu’une question de salaire.  Que, plus tu paies cher ton employé, plus il donnera du rendement.  À priori, cela semble vrai mais dans les faits cela ne l’est pas.  Au début, le principe est respecté mais ne perdure pas. 
Dans le cas des enseignants et enseignantes, la réussite n’est pas l’apanage de la seule performance des professeurs mais beaucoup de l’environnement familial des élèves.  Vous aurez beau avoir un bon professeur bien rémunéré, la réussite de ses élèves est directement reliée à la relation familiale qu’entretient l’élève avec ses parents.  Un enfant perturbé à la maison sera probablement affecté dans son rendement académique et ce n’est pas parce qu’il aura un professeur mieux rémunéré qu’il sera meilleur académiquement.
Si l’on se fie aux différents sondages, une bonne proportion de la population, probablement mal informée aurait tendance à accorder son vote aux idées de changement de monsieur Legault.  C’est dommage qu’elle agisse ainsi.  Cela amène des bouleversements politiques importants et pas nécessairement bénéfiques pour la majorité de la population.  Rappelons-nous le vote accordé à l’ADQ qui une fois en poste dans l’opposition officielle n’a pas été en mesure de livrer la marchandise.  Avec ce vote aveugle à François Legault, nous risquons une situation similaire.
Ce qui me dépasse le plus dans la situation politique au Québec, c’est de réaliser qu’une forte proportion de la population vote encore pour un chef plutôt que pour un programme politique.  Avant de voter ou de demander la démission d’un chef, il faudrait savoir d’abord quel programme politique est le plus susceptible de répondre à mes aspirations avant de voter ou de destituer un chef.
Et si on faisait un sondage sur lequel des programmes politiques offerts par les différents partis politiques. Lequel serait le plus susceptible de répondre à mes besoins quotidiens? Lequel remporterait la palme? Je serais très curieux d’en voir le résultat car il serait probablement très différent d’un sondage sur la popularité des chefs.
Roger Kemp, Trois-Rivières, 01-11-2011.

mardi 27 septembre 2011

Karma d'une vie

Pourquoi a-t-il fallu si longtemps pour comprendre?

Il n’avait que dix mois quand sa vie bascula.
Cette méningite allait changer sa vie à jamais
La vie de cet enfant a cessé d’évoluer à cet instant.
J’avais à comprendre pourquoi cela arrive.

Toute sa vie, cet enfant dépendait de papa et maman.
Toute sa vie, il grandit dans l’amour fidèle et infini.
Petit à petit, au  fil du temps la famille s’agrandit.
J’avais à comprendre comment laisser vivre.

Malgré son corps d’adulte, il était d’âge d’un enfant
Toujours prêt à aider les autres, c’était ce qui l’animait.
Serviable en tout temps, il aimait se montrer utile et fiable.
J’avais à comprendre le sens de tant de dévouement.

Bien sûr, comme les autres, il avait ses sautes d’humeur.
Comme les autres, lui aussi a eu ses peines d’enfant.
Comme les autres, il a eu ses frustrations, ses jalousies.
J’avais à comprendre son état d’âme d’enfant-adulte.

Cinquante ans plus tard, il est toujours l’enfant d’hier.
L’enfant-adulte toujours au service de ses parents.
Maintenant que la maladie a rongé les forces des parents.
Je commence à comprendre le destin d’une vie.

Cet enfant de cinquante ans continue de servir sans égard
Cet enfant adulte, aime ses parents même dans l’épreuve
Maman n’est plus, il continue son karma avec papa.
Tout ce temps à comprendre le pourquoi d’une maladie.

Pourquoi a-t-il fallu si longtemps pour comprendre?

Roger Kemp 2011

mercredi 21 septembre 2011

Laissons le roi Harper faire l’indépendance du Québec.

Dans tous ces débats entourant la formation ou non de nouveaux partis politiques, dans toutes ces discussions sémantiques sur comment devrait-on faire l’indépendance du Québec, la seule chose que cela a provoqué, c’est de démontrer que nous ne sommes pas encore prêt à se donner un pays par nos propres moyens démocratiques. 
Le constat est douloureux mais combien véridique. 
En nous divisant de la sorte nous avons éteint dans le cœur de plusieurs personnes ce goût d’un changement profond, nous permettant de se donner un projet d’avenir. Il faut bien comprendre que ce ne sont pas les purs et durs que nous devons convaincre de la nécessité de se donner un pays, ce sont tous les autres qui cherchent une réponse démocratique à leurs aspirations légitimes.  Malheureusement, ce qu’ils voient c’est une chicane sur la place publique alimentée par des medias fédéralistes pour qui tout cela est du bonbon.  Et il s’en donne à cœur joie.
Laissons pendant quelques temps les forces fédéralistes nous démontrer comment le Canada est semble-t-il à leurs yeux, le plus beau et le plus meilleur pays au monde.  Nous avons à Ottawa un gouvernement conservateur majoritaire qui n’a pas eu besoin du Québec pour le devenir.  Nous avons des politiques conservatrices qui vont nous être imposées et qui vont à l’encontre des valeurs québécoises, ce qui devrait réveiller, chez cette clientèle, ici au Québec, l’étincèle nécessaire que nous voulons pour les convaincre à un Québec indépendant. Le Canada avec ses politiques à la républicaine vont subir dans un avenir très proche les soubresauts des politiques économiques américaines.
Il faut absolument lire le papier de Richard Le Hir à ce propos sur vigile.net.  http://www.vigile.net/Attachez-vos-tuques-ca-va-brasser Monsieur Le Hir vise juste et l’avenir lui donnera raison.
Arrêtons ces futiles chicanes qui nous divisent et laissons travailler les forces économiques mondiales qui auront raison des mauvaises politiques canadiennes en cette matière.  Ce n’est qu’à ce prix que l’étincèle nécessaire pour se donner un projet de pays pour le Québec, renaîtra.